membre de la commission sur les affaires intérieures, a rappelé les deux facteurs d'insécurité en Afghanistan : l'intervention des pays voisins et la pauvreté qui affecte le peuple afghan. Il a fait remarquer qu'il n'existait pas, il y a cinq ans, de forces de police, pas d'armée ni de forces de sécurité en général. D'importants progrès ont donc été réalisés depuis cette date. Néanmoins, cette situation a permis aux talibans de prendre pied dans le pays et de développer des actions terroristes contre le peuple et l'OTAN. Le premier besoin consiste à former la police et à doter les forces de sécurité d'armements et de matériels qui leur permettent de lutter efficacement contre ce terrorisme.
La seconde priorité est de conduire le pays vers l'autosuffisance dans tous les domaines, agricole, industriel etc. Cet objectif ne peut être atteint que par une forte implication des partenaires étrangers. Ces coopérations permettront la création d'emplois et l'intégration de la population dans le circuit économique, ce qui les détournera mécaniquement du terrorisme et de l'opposition où la pauvreté pousse certains.