Nous aurions pu, à la fin du XIXe siècle, adopter cette idée d'une pluralité de langues avec le français langue commune. Quant au bilinguisme complet, si les dirigeants québécois connaissent bien le français, la situation générale est plus nuancée, certains refusant de parler anglais. En Belgique, au Sénat comme au Conseil d'État, si vous n'avez pas une connaissance au moins passive de l'autre langue, comprendre les débats devient compliqué, et l'on a recours à des écouteurs. Un certain bilinguisme est fondamental pour les dirigeants - et le roi est tenu au trilinguisme. De là à exiger la maîtrise de deux langues...