s'étant interrogé sur l'utilité réelle du CIVIS, alors que le déterminant principal de l'emploi est plutôt l'existence d'offres à pourvoir, Mme Pierrette Catel a insisté sur le fait que les jeunes, au moment de leur prise en charge par les missions locales, ne sont pas en situation d'occuper un emploi, même dans les secteurs économiques en tension. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, les jeunes en difficulté ne sont pas immédiatement employables par les entreprises qui se créent pourtant à proximité immédiate de leur domicile. L'accompagnement effectué par les missions locales permet de combler cet écart entre les jeunes et l'emploi, en leur donnant les repères et les éléments de formation nécessaires.