s'est félicité des conditions dans lesquelles s'annonçait le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et a souhaité connaître les projets concrets qui y seraient examinés. Il s'est interrogé sur les résultats diplomatiques à attendre de la présence du Président syrien Bachar el-Assad au sommet fondateur du 13 juillet.
En réponse, le ministre a apporté les éléments suivants :
- l'UPM est axée sur des projets concrets, comme la dépollution de la Méditerranée, les « autoroutes de la mer », l'utilisation de l'énergie solaire ou la lutte contre les feux de forêt ; cette structure qui associera des financements privés et publics, et impliquera des pays volontaires en fonction des projets, aura de nombreux avantages fonctionnels par rapport au processus de Barcelone. Des éléments institutionnels restent à déterminer, comme la localisation du futur secrétariat et les modalités de désignation des co-présidents, mais il est d'ores et déjà acquis que, dans chacun des domaines, les rives nord et sud de la Méditerranée seront représentées ;
- c'est dans cette perspective que le Président Bachar el-Assad sera présent à Paris, en même temps que les représentants des 44 pays membres de l'UPM, dont la Turquie et Israël.