En réponse sur ce dernier point, M. Patrice Ract-Madoux a indiqué que, bien que le marché du sterling fût, en effet, étroit par rapport à celui de l'euro, les fonds de pension britanniques, néanmoins, se révélaient fortement demandeurs de titres en sterling dont les émetteurs faisaient l'objet d'une excellente notation financière, comme la CADES. Quant à la durée de vie limitée de celle-ci, il a précisé qu'elle restait vraisemblablement sans incidence sur la rentabilité financière des émissions par rapport à la politique que suivrait, en ce domaine, une institution pérenne.
Puis MM. Jean Arthuis, président, Jean-Jacques Jégou et Paul Girod, rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l'Etat », ont échangé leurs vues sur la dimension globale que revêtait, selon eux, le problème de la dette sociale, dont ils ont rappelé qu'il concernait, non seulement la CADES, mais aussi, notamment, l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) et le Fonds de financement de prestations sociales agricoles (FFIPSA).