a ensuite souligné les innovations de l'Agence France-Trésor en ce qui concernait le lancement de nouveaux produits obligataires, indiquant que les obligations indexées sur l'inflation française ou de la zone euro représentaient désormais 9,9 % de l'encours de la dette et 15 % du programme d'émission pour 2006. Il a observé que la France avait été le premier émetteur souverain à lancer une obligation à 50 ans, dont la ligne avait déjà été abondée deux fois depuis la première émission, pour un montant global de 10,4 milliards d'euros. Il a expliqué que cette politique d'émission consistait à répondre aux besoins d'investisseurs se trouvant dans la nécessité de se couvrir contre le risque d'inflation, ou confrontés à des engagements de long terme, comme les fonds de pension.
Enfin, il a fait valoir que l'Agence France-Trésor avait mis en place, dès le projet de loi de finances pour 2002, des indicateurs de performance, présentés au Parlement, visant à évaluer son action, consistant, par exemple, en des indicateurs visant à comparer la politique d'émission à l'émission systématique, chaque jour ouvré, d'un volume constant de titres, ou à un programme type. Il a présenté les conclusions d'un graphique mesurant l'écart de taux, par rapport à la moyenne de la zone euro, des émetteurs souverains, soulignant que la France, avec l'Espagne, était depuis plusieurs mois dans la même situation favorable que l'Allemagne, alors que la Grèce et l'Italie bénéficiaient de conditions de marché de plus en plus défavorables.