A une question de M. Jean-Jacques Jégou sur les conditions dans lesquelles il pouvait être opportun de consolider la gestion des dettes de l'Etat et de la CADES, M. Bertrand de Mazières a indiqué que l'écart de taux entre les deux émetteurs, de l'ordre de 10 points de base, ne pourrait pas être complètement annulé si l'Agence France-Trésor reprenait la gestion des émissions de la CADES. D'une part, parce que ceci pouvait aboutir à augmenter, dans des proportions significatives, le besoin de financement de l'Etat aux yeux des investisseurs, ce qui pouvait éventuellement poser des problèmes d'image, d'autre part, parce que les titres d'Etat et les titres d'agence, comme ceux de la CADES, correspondaient à des allocations d'actifs différents au sein des portefeuilles des investisseurs. Il a fait valoir que toute création d'une structure d'émission distincte de l'Etat se traduisait mécaniquement par un écart de taux.