En réponse, M. Bertrand de Mazières a indiqué, tout d'abord, que l'Agence France-Trésor était déjà auditée, chaque année, par un cabinet d'audit privé. Il a observé qu'une centralisation des émissions de dette ne supprimait pas la totalité des écarts de taux existant auparavant et que si, dans le cas de la CADES, une telle décision était prise, elle avait vocation à être structurelle, et à s'appliquer dans la durée, sauf opération particulière pour laquelle, en raison des circonstances, une émission « commune » pourrait être lancée. Il a enfin remarqué que, dans la zone euro, la demande des investisseurs sur le marché obligataire avait tendance à rester croissante, notamment en raison du vieillissement de la population, ce qui avait un effet favorable sur les taux.