lui a répondu qu'aucune étude nationale n'avait été réalisée sur l'origine des mineurs étrangers. Il a précisé qu'en 2005, les jeunes filles représentaient 22 % des mineurs étrangers pris en charge par le centre départemental de l'enfance de la Moselle, soit 9 mineurs sur 39, et que toutes étaient d'origine congolaise ou angolaise.
Il a observé que les mineurs d'origine africaine rencontraient moins de difficultés d'intégration que les mineurs en provenance de pays d'Europe orientale en raison de leur connaissance de la langue française.
Précisant que les filières de cette immigration n'étaient guère connues, M. Philippe Leroy a souligné que, dans le département de la Moselle, les fiches établies par les services de police étaient extrêmement succinctes et ne permettaient de connaître ni l'origine ni le parcours des mineurs. Il a observé que le collectif d'assistance aux demandeurs d'asile fournissait au conseil général davantage d'informations.