Après avoir regretté que la France n'envoie plus de coopérants dans les pays en voie de développement, dont l'action pourrait favoriser le développement de l'activité locale et atténuer ainsi la pression migratoire sur la France, M. Georges Othily, président, a souligné la spécificité de la situation de Saint-Martin, qui fait face à un afflux considérable d'immigrés et doit accéder prochainement à un nouveau statut. Il a indiqué que cette situation provenait en grande partie de la partition de l'île et de l'absence de frontière clairement matérialisée entre la partie hollandaise, rattachée aux Antilles néerlandaises, et la partie française. Il a souhaité savoir si une évolution des relations entre les deux parties de l'île était envisagée conjointement avec l'adoption du nouveau statut.