Intervention de Pierre-Etienne Bisch

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 28 juin 2006 : 1ère réunion
Contrôle budgétaire — Cour des comptes - météo france - Audition de M. Pierre-Etienne Bisch président-directeur général de météo france et de M. Patrick Gandil secrétaire général du ministère des transports de l'équipement du tourisme et de la mer

Pierre-Etienne Bisch, président-directeur général de Météo France :

invité par M. Jean Arthuis, président, à répondre précisément aux interrogations de la commission, a présenté les mesures prises par Météo France depuis un an dans le domaine financier. Il a indiqué, en préambule, que l'exercice 2005 avait été positif et qu'il avait enregistré une hausse de 8 % des recettes commerciales, qui ont dépassé d'1 million d'euros l'objectif figurant au contrat conclu entre l'Etat et l'établissement public. Météo France a pu maintenir sa capacité d'autofinancement, dégageant un résultat positif de 5 millions d'euros. Cette amélioration devra cependant être jugée dans la durée, car les marges restent réduites et l'équilibre fragile.

Il a relevé également que l'endettement de Météo France était nul et sa situation financière saine, et précisé que l'établissement public serait en mesure d'accueillir des commissaires aux comptes dès le milieu de l'année 2007.

S'agissant de la comptabilité analytique, M. Pierre-Etienne Bisch a précisé qu'elle pouvait désormais être mise en oeuvre, après l'aboutissement de la rénovation du système d'information. Il a fait observer qu'un indicateur de productivité avait été introduit dans le projet annuel de performances (PAP), comme l'avait souhaité la commission des finances.

Abordant ensuite la question des ressources humaines, il a indiqué que le contrat d'objectif avait prévu la suppression de 70 postes, représentant le non remplacement d'un tiers des départs, répartis en 36 postes en 2005/2006 et 18 postes dont la suppression sera prévue dans le budget 2007. Soulignant les progrès accomplis par Météo France dans l'optimisation de son organisation, il a noté, toutefois, que l'établissement était parvenu à un équilibre en termes de réduction de postes permanents, désormais limités à 80, et dont une partie importante correspond à des besoins de veille sur les plates-formes aéronautiques. Il a noté qu'il lui paraissait difficile de poursuivre dans cette voie.

Il a indiqué également qu'un exercice de comparaison internationale entre Météo France et ses équivalents avait été lancé afin de disposer d'informations sur les modes de gestion des personnels et les effectifs.

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