s'est déclaré choqué que Didier Lombard ait utilisé le terme d'« individu » et non de « serviteur de France Télécom » pour parler de la personne qui s'est suicidée à Annecy-le-Vieux alors que l'ensemble du personnel constitue une richesse essentielle de l'entreprise et doit être considéré comme tel. Par ailleurs, la question des suicides n'est pas un simple « sujet » à traiter.
Il a considéré que la vision trop technocratique du management à France Télécom se constate également dans l'aménagement de l'immeuble Balthazar où ont été décidées la fermeture des fenêtres et la pose de rambardes plus hautes sur les passerelles. Ses convictions de gaulliste social ne peuvent qu'être heurtées par un pareil comportement, et ce d'autant plus que le malaise dans l'entreprise est ancien et que les mesures préventives ont été insuffisantes.
L'évolution technologique sans doute nécessaire n'a pas été accompagnée sur le plan humain. Aujourd'hui encore, de nombreux employés désireux d'entrer en contact avec la direction des ressources humaines ou le médecin du travail n'obtiennent pas de rendez-vous. L'ensemble des personnels a été bousculé par le drame que connaît l'entreprise et il leur faut une réponse rapide, solidaire et humaine.