a indiqué qu'une décision sera prise après réexamen de l'ensemble des mobilités envisagées. Pour ce qui concerne précisément le TTM, qui entraînait pour les cadres une perspective de mobilité obligatoire tous les trois ans, il a été jugé facteur d'un stress inutile car les évolutions technologiques n'imposent pas un tel rythme et a donc été supprimé. Cette pratique, d'ailleurs, n'avait pas été imposée par le siège mais par la hiérarchie intermédiaire au sein de l'entreprise.
On ne peut cependant négliger l'importance stratégique des évolutions technologiques pour France Télécom. A titre d'exemple, il avait été demandé à l'entreprise, en 2002, de vendre ses activités de téléphonie mobile pour rembourser sa dette. Elle s'y était refusée, ce qui lui a permis de survivre, contrairement à d'autres opérateurs. De même, en 2006, il a fallu imposer le choix de la voix sur IP, c'est-à-dire la téléphonie gratuite par Internet, à laquelle 60 % des abonnés de France Télécom ont aujourd'hui souscrit. Ces évolutions technologiques ont des conséquences importantes sur les métiers au sein de l'entreprise : travailler dans un centre d'appels traitant de la téléphonie classique requiert des compétences moindres que répondre à des questions beaucoup plus techniques portant sur une Livebox ; de même, d'ici trois ans, une nouvelle mutation technologique est prévisible en matière de téléphonie mobile.
s'est déclaré d'autant moins inquiet sur les conséquences pour l'entreprise de la fin du TTM qu'en réalité, seuls 20 % à un tiers des cadres changeaient réellement d'affectation tous les trois ans.
En réponse à Alain Gournac, il a déclaré n'avoir pas utilisé le terme « individu » pour minimiser l'importance de la personne mais pour signifier que son comportement très individuel n'avait malheureusement pas permis à ses collègues de percevoir l'ampleur du malaise qui était le sien.