a reconnu la réactivité du Gouvernement face à la menace de pandémie grippale, en particulier grâce à la commande massive de vaccins. Il a néanmoins regretté qu'il ne se soit pas assuré de l'efficacité des vaccins avant d'engager les crédits publics. Par ailleurs, il a souligné la relative quiétude de la population face à l'épidémie, qui peut laisser à penser que les Français ne respecteront pas forcément toutes les mesures de prévention recommandées.
Puis il a déploré que le Gouvernement se soit engagé à acquérir 33 millions de doses de Tamiflu, alors que la commission de la transparence, dans un avis du 11 février 2004 confirmé en 2007, a jugé le service médical rendu (SMR) par cet antiviral insuffisant pour justifier son remboursement. Il s'est dès lors interrogé sur les raisons qui conduisent le Gouvernement à conseiller la prescription d'un médicament dont l'efficacité thérapeutique n'est pas avérée.
Par ailleurs, il a souhaité des informations complémentaires sur les modalités de négociation des vaccins, le prix unitaire des doses, ainsi que sur les quantités commandées. Il s'est inquiété du caractère non obligatoire de la vaccination et de la réticence des médecins et personnels de santé à s'y soumettre.