a présenté la situation épidémiologique actuelle en France et dans le monde. Plusieurs pics ont été observés dans différentes régions, en particulier en Amérique du Sud. Le nombre de cas est néanmoins en train de diminuer avec la fin de la saison hivernale dans l'hémisphère sud. Contrairement aux prévisions, les pics pandémiques se sont traduits par des taux d'attaque importants mais inférieurs à 30 % de la population, ce qui a limité la surcharge des systèmes de soins. Les attaques peuvent survenir de façon monomodale ou bimodale, certains pays connaissant des pics de façon successive ou simultanée dans plusieurs régions. Ainsi, au Mexique, les premières régions ont été touchées en avril-mai et, depuis trois à quatre semaines, deux nouvelles régions le sont à leur tour. Pour connaître le taux d'attaque du virus dans ce pays, il faudra additionner les différents pics observés.
Les vagues pandémiques devraient être plus sévères dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud, du fait de la plus grande rigueur de l'hiver et de la longueur de la période hivernale. Les éléments statistiques observés dans l'hémisphère sud sont plutôt rassurants, les taux d'attaque et la mortalité étant en deçà des anticipations. Il faudra néanmoins être vigilant sur l'évolution de la forme du virus et sur le profil des personnes touchées. On observe en effet des cas de décès de personnes jeunes ne présentant pas de facteur de risque, causés par des détresses respiratoires aiguës.
En France, si les indicateurs ont franchi au mois de septembre le seuil épidémique, on peut se féliciter de l'absence de pic durant l'été et d'une météo plutôt clémente au début de l'automne, qui a permis de limiter la propagation du virus.