Plutôt que de revenir sur ce qui a été dit par Gérard Bailly et Odette Herviaux, je voudrais constater que les circuits courts sont une nécessité, qu'on l'a dit lors du Grenelle, mais que cela ne se traduit pas dans la réalité et en particulier au niveau du foncier. Voilà quatre ans qu'on prédisait que l'agriculture aurait disparu des Alpes-Maritimes dans six ans. C'est dire l'importance de l'action n° 13 ; or, si les dotations jeunes agriculteurs restent à peu près les mêmes, les mesures pour l'installation passent de 80 millions d'euros à 54 millions, de sorte que le budget total pour l'installation est ramené de 152 millions d'euros à 127 millions en crédits de paiement, soit une baisse de 16,5 %. Cela devrait pourtant être une priorité : cette action stratégique méritait d'être sanctuarisée. Cela concerne chez moi l'agro-pastoralisme et le maraîchage.