Comme le temps nous est compté, c'est par le biais d'une question orale que j'interviendrai sur la pêche et sur l'aquaculture. Nous importons en effet 85 % de notre consommation de poissons et de crustacés !
Je le disais hier en séance à propos de l'urbanisme, mais je pourrais le répéter ici à propos de l'agriculture, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Nous devons le marteler, simplifier est impératif si nous ne voulons pas que les agriculteurs passent demain plus de temps à remplir des formulaires que sur leur tracteur ou à la traite des vaches. Il nous faut également appeler à la vigilance sur les conséquences des décisions qu'on prend : quand on pousse les éleveurs à préférer le maïs fourrager, ils retournent les prairies avec les conséquences que l'on devine pour les inondations, la Normandie ne le sait que trop... Il faut prendre en compte les situations régionales.