Il suffit de demander au ministre de donner des consignes en ce sens à ses services : dans le cadre des GAEC entre époux, l'un des deux époux peut déjà adhérer sans posséder d'exploitation propre.
Beaucoup d'entre vous ont déploré la maigreur de ce budget, mais nous ne sommes plus au temps d'Edgar Pisani ! Il n'y a plus que 300 000 exploitations en France ; des conseillers techniques prodiguent leurs avis dans les coopératives et les chambres d'agriculture, et les jeunes agriculteurs sont beaucoup mieux formés que leurs aînés. Il faut s'adapter aux évolutions du monde contemporain. L'essentiel est que des jeunes continuent à s'installer. Ce budget est dans la droite ligne des précédents. C'est d'ailleurs de l'Union européenne que viennent les aides les plus importantes.
Des marges de manoeuvres peuvent être dégagées. Il y a aujourd'hui 6 millions de fonctionnaires sur 24 ou 25 millions d'actifs, déduction faite des chômeurs, soit un fonctionnaire sur quatre au lieu d'un sur six en Allemagne ! Nous devons jouer dans la même cour que nos voisins européens - sans parler de nos concurrents mondiaux.