Je souhaite témoigner, Monsieur le président de l'ANRU, de la satisfaction générale des élus locaux : vous agissez avec pragmatisme, dans l'intérêt des habitants, c'est votre grande expérience d'élu local que nous reconnaissons là.
Je me ferai ensuite le porte-parole de notre collègue Pierre André, gêné par une extinction de voix, pour vous poser les questions suivantes.
Les objectifs du programme national de rénovation urbaine pourront-ils être atteints en 2013 ?
Le fait que ce programme ne soit plus financé par des crédits budgétaires nuit-il à son avancement ?
Que pensez-vous de la proposition du Sénat consistant à financer ce programme par une partie des crédits des ressources destinées au Grand Paris pour la période 2011-2013 ?
Dans un rapport publié en juin dernier, notre collègue Philippe Dallier soulignait le retard dans la réalisation des conventions ANRU. Quelles en sont les causes ? Quelles mesures avez-vous prises depuis ? Quels en sont les premiers résultats?
L'ANRU s'est vue confier par l'État de nouvelles missions : le plan national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), la fermeture de collèges dégradés, le programme « internats d'excellence et égalité des chances ». Où en sont ces dispositifs?
Si la politique de la ville est efficace pour la rénovation urbaine, qu'en est-il du volet « accompagnement social » ? Quid des relations entre l'Acsé et l'ANRU : quels sont les objectifs de l'accord-cadre signé le 18 octobre dernier par les deux agences ?
Que pensez-vous du lancement d'un deuxième programme national de rénovation urbaine, un « PNRU II », après 2013 ? Quelles pourraient en être les objectifs? Le mode de financement ?