a souligné la gravité du problème de la très grande exclusion et de la souffrance sociale. Dans le Rhône, 50 000 à 60 000 demandes de logement sont en instance alors que seulement 8 % des logements sociaux nouvellement construits sont vraiment abordables pour les personnes en situation très difficile. Par ailleurs, les plans départementaux pour le logement des personnes défavorisées fonctionnent mal. En outre, la diminution de 40 % du plafond de ressources pour l'accès au logement social, telle qu'elle est actuellement envisagée par le gouvernement, ne résoudrait sans doute pas le problème. Au contraire, elle impliquerait des expulsions et remettrait ainsi en cause la permanence dans le logement. Il a enfin fait observer que très peu de psychiatres s'engageaient dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion.