après avoir rappelé qu'il avait présenté un rapport sur les antennes de téléphonie mobile, a souhaité savoir si l'on assistait à une évolution en matière d'acceptation des implantations d'antennes. Il a jugé que la situation opposait les villes, où celles-ci étaient mal accueillies, et les zones rurales, où on se plaignait au contraire d'une implantation insuffisante. Il a souhaité savoir à ce titre si les chartes élaborées entre les villes et les opérateurs facilitaient l'implantation des antennes. M. Philippe Montagner, président de Bouygues Télécom, a indiqué en réponse que le phénomène de rejet existait toujours en matière d'implantation des antennes-relais, bien que leur innocuité ait été établie. Il a estimé que la mise en place des chartes évoquées par M. Daniel Raoul permettait d'améliorer les conditions d'implantation des antennes téléphoniques, même si cette démarche allongeait les procédures d'installation. Il a jugé qu'au niveau global, l'implantation des antennes téléphoniques semblait susciter un rejet moins important que par le passé, même si des difficultés demeuraient sur certains sites en particulier en zones urbaines.