tout en se félicitant de l'adoption d'une loi en matière nucléaire, a insisté sur le rôle pédagogique que celle-ci devait jouer vis-à-vis de la population. Il a, en effet, noté que si une très grande majorité de Français était favorable au développement du secteur nucléaire dans un cadre plus transparent, ils étaient à l'inverse beaucoup moins nombreux à accepter qu'une centrale soit construite près de chez eux. Il a considéré que la question de la confiance ne se posait pas tant vis-à-vis de l'énergie nucléaire elle-même que vis-à-vis de la façon dont les autorités les informent. Il s'est aussi interrogé sur le risque de complexité et d'illisibilité des dispositifs que pourrait occasionner la création d'une haute autorité et d'un haut comité venant s'ajouter à l'action des ministères, ce qui serait contraire à l'effet recherché en matière de transparence.
Le président Jean-Paul Emorine a souligné qu'il partageait cette triple préoccupation de pédagogie, de confiance et de transparence.