Intervention de André Ferrand

Commission des affaires économiques — Réunion du 1er mars 2006 : 2ème réunion
Economie finances et industrie — Audition de M. Thierry Breton ministre de l'économie des finances et de l'industrie

Photo de André FerrandAndré Ferrand :

Rappelant que l'acquisition de Péchiney avait laissé de biens mauvais souvenirs, M. André Ferrand a tout d'abord soutenu la démarche du ministre consistant à privilégier l'intérêt du projet industriel de la fusion Suez-GDF plus que la notion de patriotisme industriel. Puis faisant part de ses préoccupations quant aux difficultés du commerce extérieur et à la dégradation de la balance commerciale, il a rappelé les caractéristiques expliquant cette situation : un nombre insuffisant d'entreprises de taille moyenne présentes sur les marchés internationaux, une pénétration beaucoup trop discrète des marchés en expansion, ce que la récente mise en place du Plan Cap'Export devrait sans doute corriger, et enfin une structure sectorielle de l'industrie qui interdit, contrairement à l'Allemagne ou à l'Italie, de répondre à la forte demande des pays émergents en biens d'équipement. Pour amoindrir les handicaps de l'industrie française à l'exportation, il a souhaité que les pouvoirs publics reconnaissent le rôle essentiel des chambres de commerce françaises à l'étranger et leur accordent davantage de moyens au titre de la politique d'appui à l'export des entreprises, de préférence aux soutiens régaliens, moins efficaces. Par ailleurs, il s'est interrogé sur la place accordée à l'international dans la mise en oeuvre des pôles de compétitivité qui, selon lui, devraient se tourner essentiellement vers l'accès aux grands marchés des pays industrialisés et des pays émergents.

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