Ayant fait le constat qu'en récusant toute idée de relance, le ministre développait une analyse libérale de la situation économique et non une analyse néo-keynésienne, M. Michel Teston a estimé que les tentatives d'OPA récemment menées sur Danone, Arcelor ou encore GDF démontraient l'absence de politique industrielle en France comme en Europe. Considérant que la définition de secteurs stratégiques justifiant, si nécessaire, l'intervention publique devenait une question essentielle, il a préconisé le développement des participations croisées entre les grands groupes de ces secteurs et l'engagement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour garantir la pérennité de certaines entreprises françaises et susciter des partenariats équilibrés avec des entreprises européennes.