Ayant observé que l'actuel gouvernement était plus resserré que celui de M. Jean-Pierre Raffarin, M. Philippe Dominati a tout d'abord demandé quelles étaient les conséquences de cette réduction du nombre des ministres sur les administrations, ainsi que le montant des économies réalisées à ce titre. Puis soulignant que la France était le moins libéral des pays du G7 et se distinguait par un taux de prélèvements obligatoires des plus élevés, ainsi que par un déficit public et une dette qui ne l'étaient pas moins, il a rappelé que le Président de la République s'était engagé, lors de la dernière campagne présidentielle, à réduire les prélèvements obligatoires de 30 % sur la législature. Regrettant que l'argument de la dette publique soit venu contrarier cette perspective, pourtant de nature à favoriser le développement économique par l'enrichissement des différents acteurs, il a demandé au ministre quels signes le Gouvernement pourraient donner pour indiquer qu'il poursuivra l'objectif de réduction des prélèvements obligatoires, c'est-à-dire une politique qui distingue une économie libérale d'une économie socialiste.