a tenu à souligner les liens étroits unissant traditionnellement la commission des affaires culturelles et le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Il a rappelé que la commission considérait le CSA comme un partenaire de travail prioritaire et a souhaité le maintien de relations professionnelles cordiales et fructueuses.
Après avoir remercié le président Valade pour son accueil, M. Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a exposé aux membres de la commission l'état d'esprit dans lequel travaillait le CSA.
Il a précisé que le travail accompli par le Conseil selon les principes fixés par la loi répondait à trois exigences : aller le plus vite possible, éviter la création de fractures géographiques et sociales et mettre les techniques au service des téléspectateurs et de la diversité des programmes.
Il a indiqué que le Conseil souhaitait répondre efficacement aux exigences des Français en matière audiovisuelle, ceux-ci aspirant légitimement à une meilleure qualité en matière d'images et de son, mais aussi et surtout à un nombre plus important de chaînes et à une meilleure qualité des programmes proposés.
Il a rappelé également l'attachement de l'autorité de régulation à la défense et à l'illustration de l'exception culturelle française.
Il a enfin souligné la volonté du Conseil de prendre en compte les demandes sociales des Français tant en matière de développement durable qu'en matière de diversité culturelle et sociale.