a ajouté qu'en outre, aucune demande d'urgence n'émanait de la communauté universitaire. Il a par conséquent regretté que l'opposition ne dispose pas du temps nécessaire afin d'amender ce texte. Partageant le constat de la ministre sur l'état de l'université, il a déploré que seule la question de la gouvernance, qui n'est qu'un outil, soit traitée. Un projet de loi plus tardif aurait, selon lui, permis d'aborder l'ensemble des problèmes qui touchent l'université française. Il a aussi remarqué que le classement de Shanghai ne prenait pas en compte la spécificité française de séparation entre les universités et les grandes écoles, et a proposé à cet égard que les classes préparatoires aux grandes écoles soient insérées dans les universités. M. David Assouline a enfin estimé que le nouvel intitulé du projet de loi relatif aux « libertés des universités » politisait le texte outre mesure, en faisant un rappel au débat de 1984, et a fait valoir que le terme « d'égalité » des universités serait un ajout utile.