S'il a déclaré comprendre l'émotion de ses collègues à la suite de la décision du conseil d'administration de France Télévisions de supprimer la publicité sur les chaînes publiques à partir du 5 janvier 2009, M. Michel Thiollière, corapporteur, a rappelé que la commission des affaires culturelles avait défendu avec vigueur, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2008, une augmentation du produit de la redevance audiovisuelle afin de garantir des ressources suffisantes à un service public de la télévision désormais privé d'une partie substantielle de ses recettes publicitaires.
Il a rejoint, par ailleurs, les propos de Mme Marie-Christine Blandin, pour souligner que la commission des affaires culturelles dispose encore d'une marge de manoeuvre significative afin de fonder un modèle pérenne pour une télévision publique moderne et qu'il appartient au Sénat de se saisir du fond des débats, sensiblement négligé par l'Assemblée nationale.