Intervention de Martial Bourquin

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 12 octobre 2011 : 1ère réunion
Agence nationale des voies navigables — Examen du rapport et du texte de la commission

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

Je n'arrive pas à comprendre le passage de l'EPIC à l'EPA.

Certes, il faut une agence et une gouvernance globale mais le Grenelle, le rapport de la Cour des comptes et le rapport Poséidon sur la question des voies navigables et des grands ports français, appelaient à une grande politique d'investissement sur la voie d'eau et les ports. Or, ce texte est en complet décalage : il s'agit d'une occasion manquée.

Nous avons besoin d'une fiscalité écologique qui finance ces grands investissements. A ne pas investir suffisamment dans la voie d'eau, c'est l'existence même du réseau que l'on compromet et je crois que, dans ce domaine, l'État ne joue pas le rôle stratégique qui doit être le sien.

Quelle peut être la place des régions, qui investissent beaucoup dans la voie d'eau et qui ne seront pas impliquées dans la nouvelle gouvernance ? Si nous prenons une nouvelle loi de décentralisation, comme le souhaite le président du Sénat, il faudra tenir compte des régions. Une politique de grands travaux en faveur du chemin de fer et de la voie d'eau permettrait de résorber en partie le chômage.

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