Par ailleurs, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, relevant la sollicitation croissante des forces de gendarmerie, s'est inquiétée de ce que la protection des ambassades puisse être progressivement assurée par des sociétés de services plutôt que par des policiers ou des gendarmes. M. Charles Pasqua a estimé, à cet égard, que confier la garde d'ambassades à des sociétés spécialisées pouvait poser de graves problèmes de sécurité. M. Serge Vinçon, président, a considéré que, dans la période actuelle, caractérisée par le risque terroriste, ce problème, dans certaines parties du monde, se posait de façon accrue.
Le général Guy Parayre a estimé que si une réduction d'effectifs était opérée dans certaines ambassades, il était nécessaire d'adapter en conséquence les responsabilités confiées au personnel restant.