a déploré le rejet par les Français du projet de Traité constitutionnel et constaté que, huit mois après le référendum, aucune solution alternative, promise par les tenants du non, ne se faisait jour. Il a par ailleurs regretté que la logique de l'élargissement de l'Europe l'ait toujours emporté sur celle de l'approfondissement. Il a ensuite souhaité savoir si une politique plus intégrée de l'énergie et de la recherche, indispensable face aux Etats-Unis, à la Chine et à l'Inde, pouvait être envisagée à brève échéance. Il s'est ensuite demandé si des évolutions institutionnelles étaient possibles sur les deux sujets, de la présidence tournante et de la règle de l'unanimité dans certains domaines. Il a enfin souhaité que les parlements nationaux soient mieux associés au processus de décision européen et que les parlementaires eux-mêmes soient mieux sensibilisés aux questions européennes.