a salué l'engagement de M. François Autain qui a permis la constitution de la mission d'information. Il s'est également félicité du travail important qu'elle a accompli et des réelles propositions élaborées grâce aux nombreux déplacements et auditions qu'elle a effectués. Il a toutefois confirmé certaines différences d'appréciation sur le fond, regrettant à son tour que le rapport n'évoque que de façon allusive le Vioxx et le Célébrex. Il a, en outre, rappelé que 30 % des dépenses des laboratoires sont consacrées au marketing et à la publicité, soit un volume financier important qu'il serait utile de comparer au déficit de la sécurité sociale, laquelle assure le remboursement des médicaments. Il n'est, en effet, pas illogique de penser que les prix des médicaments pourraient être plus bas sans la prise en compte du coût de cette publicité.
Il a également mis en exergue le paradoxe selon lequel le déremboursement des médicaments entraîne un surplus de recettes pour l'Etat, qui récupère l'augmentation de TVA résultant de la libération des prix des médicaments non remboursés.
Il a enfin souligné l'urgence de garantir l'indépendance de l'expertise en réformant le financement des agences et de la HAS.