s'est réjoui que le ministre ait accepté d'être entendu sur ce sujet difficile et que le Gouvernement ait pris en compte beaucoup des recommandations de la mission d'information. Il a encouragé le ministre à continuer à oeuvrer en faveur de l'interdiction de l'amiante au niveau mondial.
Il a souhaité que la transparence soit encore améliorée sur les risques liés à l'amiante et a rappelé que la mission avait préconisé, à cette fin, de dresser une liste nationale des chantiers de désamiantage et de recenser les bâtiments amiantés. Il a insisté sur l'importance de la formation et du contrôle des professionnels du désamiantage, notant que le diagnostic effectué sur l'ancien porte-avions Clemenceau s'était révélé quelque peu approximatif.
Il a attiré l'attention du ministre sur les risques liés à l'amiante environnemental, par exemple sur le site de l'ancienne mine de Canari en Corse, qui peut mettre en danger la santé des salariés du secteur des travaux publics. Il a également souhaité que la traçabilité des déchets amiantés soit améliorée.
Il a enfin évoqué le problème posé par les fibres céramiques réfractaires, dont la mission a préconisé l'interdiction chaque fois qu'un produit de substitution est disponible, et la nécessaire information des consommateurs sur la présence d'amiante dans les habitations.