tout en rappelant l'importance du développement des ports, s'est déclaré opposé au projet de loi, estimant que celui-ci procédait d'une volonté inavouée de privatisation. Il a rappelé que lors de la réforme de 1992 concernant les dockers, 50.000 créations d'emplois avaient été annoncées, alors que dans les faits on avait constaté à une division par deux des effectifs.
Il a fait part de ses inquiétudes en termes d'aménagement du territoire quant à un risque de hiérarchisation des ports, qui pourrait se traduire par la spécialisation, voire la remise en cause de l'existence des ports les moins importants.
Il a en outre jugé incohérent de procéder à l'examen de la loi par le Parlement et de poursuivre parallèlement les négociations avec les personnels, rappelant que le principal obstacle au développement des ports jusqu'à présent avait été la faiblesse des investissements de l'Etat et non les problèmes sociaux, ces derniers n'expliquant que 5 à 7 % des difficultés rencontrées. Il a rappelé la préférence de plusieurs syndicats pour des formules de mise à disposition des personnels plutôt que pour les dispositifs envisagés dans le projet de loi.
Il a enfin demandé à pouvoir disposer de l'avis du Conseil d'Etat sur le texte.