Rappelant que la France est loin d'être autosuffisante en matière de pêche, M. Charles Revet a interrogé le ministre sur les points suivants :
- la réorganisation de l'interprofession des pêches maritimes est-elle en mesure de dynamiser les pêches françaises ?
- comment mieux harmoniser le travail des scientifiques et des pêcheurs dans l'évaluation des stocks de poisson ?
- alors que des volumes importants de poissons sont rejetés après avoir été pêchés parce qu'ils ne remplissent pas les critères requis, peut-on aider à mettre en place de nouveaux outils de transformation et de valorisation ?
- s'agissant de l'aquaculture, son développement est entravé par le classement de la quasi-totalité de l'espace littoral. Est-il envisageable d'étendre le schéma de développement prévu par le projet de loi à l'aquaculture continentale ?
- alors que les instituts de recherche français travaillent le plus souvent pour des pays étrangers, est-il possible de faire mieux profiter la France de la qualité de leur contribution ?
- quel rôle auront les organisations de producteurs en matière de gestion des droits à pêcher ?
- peut-on définir dans la loi et non renvoyer à une ordonnance, les conditions de l'information ou de la participation du public aux décisions publiques encadrant l'exercice de la pêche maritime ?