est revenue sur les problèmes d'application de la LME dans le domaine des relations commerciales. Elle a estimé qu'une moralisation de ces relations est indispensable et que la LMAP peut permettre d'apporter les correctifs nécessaires. Concernant le rôle de la DGCCRF, elle a souligné que cette dernière fait son travail, et qu'elle a notamment assigné en justice plusieurs enseignes de la grande distribution en raison de leurs pratiques commerciales. Un des freins à l'action de la DGCCRF est, cependant, que les fournisseurs hésitent à la saisir de crainte d'être déréférencés du catalogue des distributeurs. Enfin, abordant la question de la nutrition, elle a souhaité savoir comment les industriels de l'agro-alimentaire réagissent devant le développement des messages nutritionnels incitant à limiter la consommation de sucre et de graisse.