Observant que la recherche agronomique avait jusqu'à présent privilégié les plantes les plus rentables, qui sont aussi les plus fragiles et nécessitent de ce fait beaucoup d'intrants, de nombreux passages de traitement et des changements fréquents de variétés, M. Paul Raoult a jugé nécessaire de réorienter cette recherche sur des productions plus robustes permettant de limiter l'usage des produits phytosanitaires. Il a toutefois souligné qu'il n'était pas économiquement envisageable, même si la préservation de l'environnement, en particulier des nappes phréatiques, était essentielle, de supprimer totalement les traitements phytosanitaires et de ne pratiquer que de l'agriculture biologique.