En réponse, M. Pascal Clément, garde des sceaux, ministre de la justice, signalant que l'irresponsabilité envisagée était à la fois pénale, administrative et civile, l'objectif étant de protéger la fonction présidentielle, a précisé que rien n'empêchait cependant le Président de la République d'accepter la convocation d'un juge. Il a ajouté qu'en contrepartie de cette protection absolue, il était loisible aux parlementaires de destituer le chef de l'Etat, s'il se rendait coupable d'un manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. Au surplus, a-t-il précisé, le Président de la République redevient un citoyen ordinaire au terme de son mandat et peut alors être poursuivi devant toutes les juridictions.