Par ailleurs, je préside la plus importante commission locale d'information nucléaire de France. Mais aujourd'hui, je suis déçu. L'organisation du travail du comité ne nous permet pas de suivre : plusieurs réunions par mois, des dossiers trop lourds pour qu'un suppléant puisse nous relayer au pied levé... Le courrier que j'ai reçu il y a quelque temps pour déplorer ma présence intermittente aux réunions a fait déborder le vase : j'ai jeté l'éponge.
Ne peut-on donc travailler autrement que sur des journées entières ? Il faudrait être à la retraite pour pouvoir suivre, est-ce le cas des spécialistes membres du Haut conseil ? J'ai fait tout mon possible pour contribuer, mais je n'ai pas pu assurer.
Le CEES joue pourtant un rôle important, il permet de disposer d'un avis alternatif. J'entends le problème soulevé par M. Daniel Raoul : les positions y demeurent certes un peu figées ; reste que la structure est utile.
J'espère que mon remplaçant fera mieux car les avis du Haut comité ont contribué à nous éclairer sur des sujets très complexes.