Intervention de Jean Arthuis

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 9 mars 2011 : 1ère réunion
Marché des quotas d'émission de gaz à effet de serre — Table ronde

Photo de Jean ArthuisJean Arthuis, président :

Messieurs, nous avons bien compris votre message. Le politique doit porter la problématique et assumer ses responsabilités, car il n'y a rien de pire que l'image de l'impuissance, qui tend à susciter le désenchantement chez les citoyens.

Je vous propose de passer à la seconde séquence. Après avoir étudié le fonctionnement du marché du carbone, il est temps de revenir sur la finalité de ce marché et sur l'enjeu de la compétitivité des entreprises concernées. En effet, alors que le SCEQE, a été créé selon la logique du Protocole de Kyoto, afin que les grands industriels européens respectent leur « part du contrat » de Kyoto, que va-t-il advenir lorsque, après 2012, le Protocole aura expiré ? La réduction des émissions de CO2 va-t-elle devenir une spécificité européenne ? Comment assurer, dans ce contexte, la compétitivité de nos industriels, seuls au monde à devoir acquitter le « prix du carbone » ?

J'invite donc nos trois intervenants, MM. Rachid Benyakhlef, directeur général de Lafarge Ciments, Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat, et Christian de Perthuis, professeur associé à Paris Dauphine, directeur de recherche en économie du climat, à s'exprimer.

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