s'est félicité de l'audition de M. François Chérèque, jugeant nécessaire d'encourager les rencontres entre les élus et les représentants syndicaux, lesquels visaient tous à une meilleure gestion de l'économie et de la société. Il a convenu qu'une politique européenne de l'énergie faisait défaut et regretté les positions hétérogènes des Etats membres, notamment sur la question nucléaire. A ce propos, il a évoqué le gazoduc construit par l'Allemagne pour s'approvisionner directement chez Gazprom en contournant la Pologne. Il a par ailleurs souligné l'importance d'encourager les alliances entre entreprises françaises, dans la mesure où la localisation d'un siège social n'était pas sans incidence sur les décisions économiques de l'entreprise. Il s'est ensuite interrogé sur les risques de conflits qu'une multiplication de statuts différents pouvait engendrer. Il a aussi exprimé ses doutes sur l'opportunité d'un contrôle des prix du gaz dans un contexte de renchérissement de l'approvisionnement, se déclarant en outre favorable à une augmentation du prix de l'énergie en cas de consommation excessive.