Après avoir salué la position originale de la CFDT dans l'univers syndical, M. Roland Ries a souhaité savoir si cette organisation estimait que l'autorisation donnée à GDF, par le projet de loi, de se « marier » à une autre entreprise, qu'il s'agisse de Suez ou d'une autre, garantirait au nouveau groupe, en raison de la taille qu'il aurait atteinte :
- une protection efficace contre une éventuelle OPA ;
- une plus grande capacité à négocier avec les producteurs de gaz, tels que Gazprom, pour obtenir des prix permettant ensuite aux consommateurs de bénéficier de tarifs satisfaisants - dans l'hypothèse où les marges disponibles ne seraient pas exclusivement captées par les actionnaires.
Par ailleurs, il s'est interrogé, dans le nouveau contexte ouvert par le projet de loi, sur l'éventuelle privatisation des entreprises non nationalisées (ENN) et des distributeurs de province, tels que Gaz de Strasbourg.