Après avoir remercié l'orateur pour la clarté de son propos, M. Jean-Paul Emorine, président, s'appuyant sur les enseignements tirés des récentes missions menées par la commission en Chine puis en Inde, a estimé plus opportun de parler de partenariat que de délocalisations. Il a en effet relevé que, pour pouvoir vendre sur les marchés émergents des produits européens, et donc conforter, voire développer, l'activité économique et l'emploi en France, il fallait que les consommateurs locaux soient solvables, et donc que les pays en développement vendent eux-mêmes des produits sur les marchés développés, ce que l'installation d'entreprises venues des pays occidentaux permettait de favoriser.