s'est interrogé sur les potentialités présentées par les pays du sud-est asiatique.
En réponse, le général Stéphane Abrial a apporté les précisions suivantes :
- les pays aujourd'hui intéressés par le Rafale sont : la Suisse, la Grèce, les Emirats Arabes Unis, le Brésil et la Libye. Après les échecs constatés en Corée du Sud, puis à Singapour, il ne semble pas y avoir de prospect dans la zone Asie-Pacifique ;
- la société Airbus, dont la compétence en matière de construction d'avion de transport civil est reconnue, découvre les problèmes spécifiques au transport militaire ; la mise au point du moteur, qui sera le plus gros turbo propulseur au monde, dont est chargé un consortium européen, se heurte à des difficultés techniques, aggravées par l'impossibilité actuelle de faire voler l'avion qui doit expérimenter ce moteur en conditions réelles. De plus, le logiciel de régulation du moteur et de l'hélice nécessite encore une mise au point ;
- deux solutions avaient été envisagées pour la construction de ce moteur : soit le développement, par la firme canadienne Pratt and Whitney, d'un moteur existant, soit la réalisation d'un moteur d'un nouveau type par un consortium européen ; c'est cette dernière solution qui a été acceptée par l'entreprise EADS, confrontée aujourd'hui à de multiples difficultés.