après avoir rappelé qu'il avait vu ressurgir la question du statut de l'élu de façon récurrente depuis 40 ans, a néanmoins constaté qu'un certain nombre d'évolutions positives étaient intervenues au cours des vingt dernières années, en citant notamment la fixation de grilles indemnitaires, qui avait permis une certaine moralisation dans ce domaine. Il a ajouté qu'en matière de formation et de retraite, un certain nombre d'avancées avaient été introduites.
Estimant que la question du statut de l'élu était aujourd'hui « au milieu du gué », il a évoqué les questions de principe sous-jacentes au problème de la professionnalisation du personnel politique. A ce titre, il a observé que la complexité croissante du droit impliquait un investissement important de la part des élus qui souhaitent conserver la maîtrise technique des dossiers. Il a en outre estimé que la question du statut de l'élu n'était pas sans lien avec celle du cumul des mandats.
Puis il a évoqué la difficulté pour un certain nombre d'élus issus du secteur privé de retrouver une activité professionnelle en fin de mandat. Il a considéré qu'une éventuelle limitation du nombre de mandats consécutifs nécessiterait d'offrir des garanties aux élus au terme de leur mandat.
En conclusion, il a estimé qu'une amélioration de la situation des élus serait aussi favorable à une meilleure représentation des femmes en politique.