a estimé qu'il était difficile d'élaborer une politique étrangère qui tienne compte des valeurs démocratiques et des Droits de l'Homme, sans pour autant se réduire à cette seule dimension.
Ainsi, concernant les relations avec la Russie, il est important de ne pas considérer ce pays comme un adversaire, mais comme un partenaire.
S'agissant des Balkans occidentaux, l'Union européenne s'efforce de maintenir un délicat équilibre entre la volonté d'encourager la marche de ces pays vers l'intégration et le respect des critères d'adhésion, comme l'illustre notamment la signature de l'accord d'association et de stabilisation avec la Serbie, dont la mise en oeuvre est conditionnée par une plus grande coopération de Belgrade avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Evoquant enfin la situation au Proche-Orient, Mme Véronique de Keyser s'est déclarée, à titre personnel, hostile à des sanctions à l'égard d'Israël, mais elle a estimé qu'il était inopportun de vouloir renforcer les relations avec Israël alors même que la mission effectuée par le Parlement européen avait montré les très nombreuses violations des accords passés et des Droits de l'Homme par Israël, en particulier à Gaza.