a rappelé l'intérêt traditionnellement porté par le Sénat aux questions européennes, intérêt dont la présente audition constituait une illustration supplémentaire à l'approche de la présidence française de l'Union européenne.
A l'heure où la politique européenne de l'énergie entre dans une phase critique, M. Andris Piebalgs, commissaire européen à l'énergie, a jugé particulièrement opportune cette audition. Le Parlement français est, en effet, l'un des premiers à avoir autorisé la ratification du Traité de Lisbonne, envoyant un signal politique fort à ses partenaires européens et réaffirmant le rôle de « fer de lance » joué par la France en Europe.
Il a vu dans l'édification d'une véritable politique européenne de l'énergie le seul moyen de relever les nombreux défis auxquels l'Union devait faire face. Afin d'atteindre les objectifs de cette politique que sont la lutte contre le changement climatique, la sécurité d'approvisionnement et la sauvegarde de la compétitivité des entreprises européennes, l'Europe dispose de nombreux instruments.