Je souhaite précisément réintroduire ce volet médical, sanitaire et éducatif dont vous craignez qu’il ne disparaisse, monsieur le garde des sceaux. Certes, en l’occurrence, il est optionnel, puisqu’il ne s’agit que de transmettre aux jeunes qui seraient interpellés les coordonnées des centres spécialisés de soins aux toxicomanes les plus proches. Néanmoins, ce n’est pas négligeable, car cette information donnée est déjà une première main tendue dans le domaine éducatif et médical.
Rien n’empêche – nous verrons si l’amendement suivant est adopté – d’ouvrir le débat au sein des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, où tous les partenaires sont représentés, et de rendre les choses plus systématiques ou obligatoires en la matière.
En tout état de cause, grâce à une information quasi systématique – je fais confiance aux forces de l’ordre, qui sauront alerter les parents des mineurs sur le sujet –, le jeune, et ses parents s’il est mineur, sauront au moins où se renseigner de façon plus précise sur ce problème de consommation de drogue.