Ce qui nous sépare, c’est que vous proposez une réponse unique, automatique, à la première infraction constatée, à savoir une peine d’amende, alors que, pour notre part, nous sommes partisans du recours à une panoplie de mesures diversifiées, comprenant notamment, outre les sanctions que j’ai déjà évoquées, l’obligation de suivre un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de drogues, l’intéressé devant en assumer les frais. Cette sanction a concerné 17 000 personnes l’an dernier : là encore, ce n’est pas rien !
Je respecte toutes les opinions, mais je ne peux pas laisser dire que la loi n’est pas appliquée et que les sanctions prévues ne sont jamais prononcées !
Par ailleurs, je me suis trompé en affirmant, tout à l’heure, que personne, sur vos travées, n’était favorable à la dépénalisation : l’un d’entre vous vient de l’appeler de ses vœux. Je regrette vivement qu’il n’y ait plus unanimité sur ce point !