Je comprends l'intérêt de la labellisation, mais une telle mesure mérite réflexion. Ce serait la première fois que l'on confierait à une autorité publique le soin de labelliser des comparateurs de prix, qui existent aussi dans le domaine du tourisme, de l'hôtellerie... Le Gouvernement souhaite plutôt donner à l'État les moyens de contrôler la sincérité des comparaisons et l'absence d'ententes illicites. En labellisant des comparateurs, on risquerait de constater que, trois mois après, ils ne répondent plus aux critères.